Sécurité informatique : les 5 erreurs fréquentes à éviter
Sécurité informatique : évitez les 5 erreurs et découvrez nos conseils pour mieux gérer vos accès et réduire les risques.
En 2024, plus de deux tiers des entreprises (67 %) ont subi une cyberattaque, dont 46 % invoquent des erreurs humaines [1] comme déclencheur principal. En France, 21 % des incidents sont directement liés à des comportements internes (non malveillants)[2], presque autant que les attaques externes.
Ces chiffres illustrent bien cette réalité : les entreprises sont exposées à un risque cyber tangible et continu, souvent alimenté par des pratiques internes inadaptées. Ils révèlent des failles récurrentes dans les pratiques quotidiennes des entreprises. Très souvent, les incidents de sécurité ne sont pas causés par des attaques sophistiquées, mais par des erreurs évitables : mauvaises gestions des accès, dépendance à des outils obsolètes, ou encore absence de supervision en temps réel. Dans un contexte où les menaces se multiplient et où la réglementation (comme la directive NIS2) impose de plus en plus de rigueur, il devient essentiel de comprendre ces erreurs pour mieux les éviter.
Voici les 5 erreurs les plus courantes en matière de sécurité informatique, et nos recommandations pour les éviter durablement.
Erreur n°1 : multiplier les accès sans réelle visibilité
À mesure que les entreprises adoptent le cloud, externalisent certains services ou généralisent le télétravail, le nombre d’utilisateurs ayant accès à des ressources critiques explose. Collaborateurs internes, sous-traitants, prestataires IT, freelances : chacun peut avoir besoin d’un accès ponctuel ou permanent à un système sensible.
Le problème ? Dans beaucoup d’organisations, ces accès sont accordés sans stratégie claire de sécurité informatique. Il est fréquent qu’un ancien employé conserve ses identifiants, ou qu’un prestataire dispose d’un accès administrateur longtemps après la fin de sa mission. Sans inventaire centralisé, ni traçabilité des connexions, les risques de fuite de données, d’accès non autorisé ou de mouvement latéral passent souvent inaperçus… jusqu’à l’incident.
Conséquences fréquentes de ce manque de visibilité :
Impossibilité d’identifier rapidement l’origine d’un incident ou d’une fuite.
Accès fantômes laissés ouverts à des utilisateurs non légitimes.
Difficulté à respecter les exigences de conformité (ISO 27001, NIS2…).
Erreur n°2 : s’appuyer sur des outils inadaptés à la sécurité informatique moderne
De nombreuses entreprises continuent de s’appuyer sur des solutions de sécurité informatique qui ne sont plus adaptées aux menaces actuelles : VPN classiques, tunnels permanents, comptes partagés… Ces outils, conçus à une époque où le périmètre réseau était fixe et centralisé, ne répondent plus aux exigences d’un environnement hybride et distribué. Par exemple, un VPN donne souvent un accès réseau étendu, même pour une tâche ponctuelle, ce qui augmente considérablement la surface d’attaque en cas de compromission.
Ou encore : ces accès ne sont pas toujours enregistrés ni supervisés, ce qui rend toute investigation complexe en cas d’incident. Aujourd’hui, la sécurité ne peut plus reposer sur une logique de « tout ou rien » ; elle doit être granulaire, contextuelle, et orientée vers l’accès applicatif ciblé.
Risques concrets associés à cette erreur :
Accès excessif à l’infrastructure en cas de vol de credentials.
Absence de traçabilité en cas de problème de sécurité.
Difficulté à appliquer une politique Zero Trust efficace.
Erreur n°3 : négliger les comptes à privilèges fragilise la sécurité informatique
Les comptes à privilèges, administrateurs systèmes, techniciens support et prestataires d’infogérance, sont parmi les plus critiques en sécurité informatique. Pourtant, dans de nombreuses entreprises, leur usage reste mal encadré : identifiants partagés entre collègues, accès administrateur accordé « par défaut », absence de journalisation ou de rotation des mots de passe. Ces mauvaises pratiques ouvrent la porte à des abus, mais surtout à des attaques par rebond en cas de compromission d’un poste ou d’un terminal. Lorsqu’un attaquant accède à un compte à privilèges non surveillé, il peut se déplacer latéralement dans le système, désactiver des protections ou chiffrer des données critiques sans être détecté.
Signes qu’un compte à privilèges est mal sécurisé :
Le même mot de passe est utilisé pour plusieurs machines ou utilisateurs.
Aucune procédure de validation avant d’accorder un accès administrateur.
Aucun enregistrement vidéo ou journal d’audit des sessions sensibles.
Erreur n°4 : les accès tiers : un angle mort fréquent en sécurité informatique
Les prestataires, partenaires externes, fournisseurs techniques ou freelances accèdent de plus en plus souvent aux systèmes critiques de l’entreprise : ERP, serveurs de production, environnement cloud, outils de supervision… Pourtant, dans beaucoup d’organisations, leur gestion en matière de sécurité informatique reste minimale. Les accès sont souvent créés manuellement, sans vérification d’identité, sans durée limitée, ni supervision active.
Résultat : un tiers peut conserver un accès permanent à votre infrastructure, même après la fin de sa mission. Cette exposition constitue un vecteur d’attaque majeur : selon IBM, 19 % des violations de données en 2024 impliquaient un partenaire ou fournisseur externe.
Bonnes questions à se poser sur vos accès tiers :
Savez-vous exactement qui, chez vos prestataires, a accès à vos ressources critiques ?
Ces accès sont-ils limités dans le temps, supervisés et tracés ?
Avez-vous une procédure d’onboarding/offboarding automatisée pour les tiers ?
Erreur n°5 : penser la sécurité informatique comme un projet ponctuel
Trop d’entreprises abordent encore la sécurité informatique comme une initiative à durée limitée : audit initial, mise en conformité rapide, déploiement technique… puis plus grand-chose. Or, dans un environnement marqué par l’évolution constante des menaces, des usages et des outils métiers, cette vision figée ne tient plus. Pour rester efficace, la sécurité doit s’inscrire dans une stratégie continue, adaptable et pilotée dans le temps. Cela suppose non seulement des processus, mais aussi un outil capable d’évoluer avec l’organisation, simple à déployer, facile à adopter par les équipes, et capable de fournir une visibilité claire sur les accès, les risques et les usages. Sans cette approche dynamique, les protections mises en place finissent par devenir inadaptées — voire contournées.
Conséquences d’une approche trop ponctuelle de la cybersécurité :
Déploiement d’outils non maintenus, oubliés ou mal configurés.
Décalage croissant entre les risques réels et les protections mises en place.
Perte d’adhésion des équipes internes, faute d’un outil utilisable au quotidien.
Comment concilier sécurité informatique, agilité et gestion des accès tiers ?
Répondre efficacement aux enjeux de sécurité informatique ne doit pas devenir un projet lourd, complexe ou paralysant. C’est exactement dans cette logique qu’a été pensée cyberelements : une solution SaaS de sécurisation des accès qui répond de façon concrète aux principales erreurs observées dans les entreprises aujourd’hui.
Grâce à une approche « Zero Trust » simplifiée et centrée sur l’expérience utilisateur, cyberelements vous aide à :
Reprendre le contrôle sur tous les accès : internes comme externes sans complexifier votre architecture.
Éliminer les risques liés aux comptes partagés : aux accès non tracés ou aux prestataires mal encadrés.
Sécuriser les comptes à privilèges : avec des sessions enregistrées, contextualisées et gouvernées.
Gagner en agilité avec un déploiement sans agent : sans VPN, et une prise en main immédiate.
Piloter une stratégie de sécurité continue : évolutive et alignée sur les enjeux métiers.
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