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Vos consoles d’administration sont-elles bien protégées ?

Les consoles d’administration sont au cœur de la maîtrise du système d’information puisqu’elles gèrent les serveurs, les sauvegardes, les postes, du cloud, les pare-feux, les identités…

Avoir accès à une console d’administration offre une maitrise absolue sur l’infrastructure. C’est pourquoi elles représentent une réelle vulnérabilité pour les entreprises.

Console d’administration : le point faible le plus sous-estimé du SI !

Dans beaucoup d’entreprises, la protection des consoles d’administration est considérée comme acquise. On les installe, on les utilise, puis on les oublie.

Pourtant, elles représentent une véritable aubaine pour un attaquant : une seule faille d’accès ou un compte mal géré peut suffire à compromettre l’ensemble du système d’information et souvent plus rapidement qu’on ne l’imagine.

Elles concentrent tout ce que l’entreprise cherche à protéger : les accès, les données, la continuité d’activité. Pourtant, rares sont celles qui bénéficient du même niveau de protection que les systèmes qu’elles administrent.

4 questions que tout DSI ou RSSI devrait se poser

Puis-je vraiment garantir qu’aucune des consoles d’administration n’est exposée sur Internet ?

Un simple scan Shodan révèle chaque jour des milliers d’interfaces vCenter, ESXi ou firewalls accessibles publiquement. Rarement surveillées, souvent oubliées, il arrive même que les consoles soient indexées par les moteurs de recherche…

Et certaines consoles restent accessibles une fois un projet terminé, après un audit ou au départ d’un prestataire, sans que personne ne pense à les désactiver.

Les consoles d’administration peuvent-elles être accessibles par n’importe qui ?

Les comptes partagés, orphelins ou jamais révoqués après un départ sont un grand classique : combien d’anciens employés, sous-traitants ou stagiaires conservent un accès qui n’a pas été supprimé ?

L’humain oublie, mais le système d’information, lui, garde en mémoire et parfois bien trop longtemps. Dans un contexte de mobilité professionnelle accrue, ces accès résiduels non maîtrisés deviennent de véritables bombes à retardement.

Avons-nous bien modifié tous les mots de passe par défaut ?

Cela semble impensable, et pourtant, c’est une découverte fréquente lors des audits. Un mot de passe par défaut, c’est une clé sous le paillasson à tout le monde sait qu’elle est là.

Et quand un ancien collaborateur la connaît aussi, cela devient une vulnérabilité silencieuse, mais bien réelle.

Puis-je affirmer que les consoles d’administration ne sont pas vulnérables aux attaques les plus basiques ?

L’exemple de la backdoor détectée dans certaines versions de Webmin illustre bien le risque, comme le montre la vidéo ci-dessous : une vulnérabilité ou un composant compromis peut donner un accès root à la machine qui héberge la console. Ce qui est alarmant, c’est qu’il n’est pas nécessaire d’être un expert pour exploiter ce type de faille, un attaquant peu expérimenté, voire un « script kiddie » disposant de connaissances minimales, peut facilement en tirer parti. Sans compter les bots publics qui balaient en permanence la toile à la recherche d’interfaces exposées et de vulnérabilités connues.

Les consoles d’administration oubliées constituent une véritable mine d’or pour un attaquant, elles sont souvent obsolètes, non patchées et mal surveillées. À partir d’un accès initial, un intrus peut obtenir une élévation de privilèges, se déplacer latéralement dans le réseau, installer des mécanismes de persistance, exfiltrer des données ou déployer un rançongiciel. En somme, une seule console mal protégée suffit fréquemment à transformer une intrusion locale en compromission totale du système d’information.

Et quand un ancien collaborateur la connaît aussi, cela devient une vulnérabilité silencieuse, mais bien réelle.

Consoles d’administration : un risque systémique

Ces consoles ne sont pas simplement des interfaces : elles portent les privilèges ultimes. S’ils tombent entre de mauvaises mains, c’est l’ensemble du système d’information qui devient vulnérable : le stockage, le cloud, les sauvegardes, les politiques de sécurité…

C’est un risque systémique, souvent invisible jusqu’au jour où il est trop tard. Et ce jour-là, aucun EDR, aucun firewall ne peut éviter la compromission car elle vient de l’intérieur.

Les incidents récents le montrent : dans la majorité des attaques sophistiquées, la prise de contrôle des consoles d’administration a été l’étape clé menant à la paralysie totale du système d’information *.

Comment reprendre le contrôle ?

La question n’est donc pas tant « mes consoles sont-elles protégées ? » mais plutôt « ai-je la maîrise de leur usage, leur exposition et leurs accès ? »

C’est là qu’une approche comme cyberelements prend tout son sens en permettant un environnement d’administration sécurisé, isolé et maîtrisé, et une traçabilité totale des accès et des actions.

3 clics suffisent pour sécuriser l’accès à une application web, comme l’illustre la vidéo ci-dessous :

cyberelements ne protège pas seulement les consoles d’administration : il redonne à la DSI la capacité de gouverner sereinement ses privilèges d’administration, dans un cadre contrôlé et résilient.

*Fortra Confirms ‘Unauthorized Activity’ Hit GoAnywhere MFT